Planning, échéances, clients mécontents, collaborateurs en difficulté… Les facteurs sont nombreux pour nous amener insidieusement vers le burn-out. Quelques actions concrètes et simples pour éviter d’en arriver là.
2 bureaux virtuels sont largement suffisants
Jusqu’à très récemment, j’avais quatre bureaux virtuels sur mon poste de travail.
Un pour mes emails et trois autres pour les projets du moment, partant du postulat que je pouvais conduire jusqu’à trois projets en même temps, en plus de gérer l’arrivée massive et fréquente d’emails.
Avec l’expérience, et après la lecture du très bon article « A moment to breathe » sur « A List Apart », je sais aujourd’hui que c’est totalement impossible pour moi. Le stress généré est trop important.
Première action simple : ne conserver que deux bureaux virtuels
Un pour le projet sur lequel je travaille et un autre pour mes emails.
La tendance à switcher constamment de bureau (donc de projet) est considérablement réduite. Les efforts de concentration pour raccrocher les wagons deviennent alors moins importants et moins fréquents.
Réduisez les notifications
Très sympa cet applet dans la barre d’état qui me notifie de tout ce qui se passe sur mon poste (réception d’un email, connexion d’un collaborateur à la messagerie instantanée, dernier build de l’intégration continue…)
Sauf que ce n’est pas toujours très utile et finalement assez dérangeant.
Ne répondez pas toujours au téléphone
Le téléphone peut être très dérangeant. Et il y a clairement certaines situations dans lesquelles on ne peut pas être dérangé par un coup de fil.
Ces interruptions obligent à sortir du sujet sur lequel on est concentré et exigent des efforts pour rentrer dans le nouveau sujet, objet de l’appel. Les efforts sont encore plus importants lorsqu’il s’agit de revenir au sujet sur lequel on travaillait avant la conversation téléphonique.
Bien-entendu, je ne dis pas de ne plus répondre à aucun appels téléphoniques. Je dis simplement qu’il est légitime de ne pas répondre systématiquement à chaque appel.
Objectif : rester motivé pour avancer
J’espère que ces quelques enseignements, acquis au cours de mes expériences professionnelles, vous aideront à retoucher terre dans votre activité de tous les jours et à reprendre goût à votre métier. Car le risque est bien là : sans motivation, impossible d’évoluer.